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Thérapies Cognitives & Comportementales

Sourire femme
Principes des TCC

Les TCC

  • sont ciblées sur des objectifs précis, déterminés ensemble (patient et thérapeute),

  • sont limitées dans le temps, 

  • n’abordent pas l’origine ou la cause du développement du trouble ("ici et maintenant"),

  • s’intéressent aux facteurs qui induisent, maintiennent ou aggravent le trouble.

Elles se focalisent prioritairement sur :

  • les symptômes comportementaux (comportements, émotions…)

  • les processus cognitifs (les pensées et les croyances)

 

Une première étape de la prise en charge consiste à réaliser l’analyse fonctionnelle des symptômes ; un recueil d'observations établit à partir des situations de la vie quotidienne permettant d’élaborer des hypothèses (conceptualisation) sur les facteurs de maintien et d’apparition des comportements problèmes.

Le travail thérapeutique s’effectue dans le cadre d’un rapport collaboratif dans lequel le patient tient un rôle actif de ses troubles.

Un travail thérapeutique sous-entend un chan-gement impliquant une réelle motivation (l’analyse motivationnelle constitue souvent un préalable à la période de traitement).

En résumé, la thérapie cognitivo-comportementale aide la personne à mieux comprendre les schémas de pensées négatives à l’origine de la détresse psychique.

La TCC est indiquée pour toute personne en souffrance, enfant, adolescent, adulte, et personne âgée, désireuse de retrouver un mode de vie autonome et suffisamment motivée pour s’investir en tant qu’acteur dans un programme de soin permettant d’endiguer ses difficultés.

Comment se mettre en travail ?

La première étape est de comprendre ses difficultés et ses besoins. Ce n’est que dans une seconde étape que vous pourrez satisfaire ces besoins en opérant des changements dans votre vie.

Dans un premier temps, il est utile de répondre à la question : pourquoi moi ? En s’efforçant de décrire chacune de vos difficultés actuelles, puis en essayant de distinguer les facteurs contribuant à leur entretien.

Apprenez à tenir un journal (de travail) : Observez vos émotions chaque jour, en notant à quel moment vous vous sentez contrarié(e) ou particulièrement bien. Inscrivez ce qui se passait à ce moment (situation).

Puis regardez si vous pouvez repérer ce qui a traversé votre esprit (pensées) et notez ce que vous avez fait (comportements). Notez cela le plus tôt possible après le moment du mal être.

Gardez à l’esprit que vous êtes embarqué(e) dans un projet de guérison (de changement), ne soyez pas déçu(e) si la tâche est pénible actuellement. A cette étape, vous avez simplement besoin de commencer à penser à des liens possibles.

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Déroulement d'une thérapie TCC

Méthode

La TCC est basée sur la correction des pensées (ou cognitions) négatives et l’apprentissage de comportements nouveaux et adaptés. Les idées fausses par rapport aux aptitudes réelles de la personne induisent souvent des conduites d’évitements, de passivité, qui empêchent le contrôle des actions et peuvent aboutir à un état dépressif ou aggraver un état psychotique.

Dans la majorité des cas, ces émotions pénibles et leurs répercussions, ne peuvent disparaître spontanément et durent parfois toute la vie.

Pour en comprendre les causes, et les modifier, la TCC s’appuie sur une relation thérapeutique de collaboration (l’alliance thérapeutique) et sur la motivation fondée sur les résultats. Ces deux éléments engagent la personne à apprendre des moyens de remplacer le comportement indésirable, par des conduites plus en conformité avec la réalité.

Première consultation

Lors de la première rencontre, le thérapeute cible avec le patient le trouble et évoque son diagnostic. En fonction du problème à traiter, de sa complexité et du but à atteindre, le thérapeute définit, avec la personne, les objectifs thérapeutiques spécifiques.

Il travaille sur le symptôme, ses antécédents et ses conséquences, mais sans reprendre toute l’histoire de la personne.

Exercices

Lors de ce travail en commun, la personne apprend à observer, analyser, objectiver ses problèmes et leurs retentissements, pour concevoir et construire des comportements alternatifs, qui ne déforment plus la réalité. Ces comportements nouveaux s’acquièrent par le biais d’exercices faits au rythme de chaque individu. Ils se font d’abord par imagination, puis concrètement sous forme de mise en situation de tâches habituellement difficiles. Constamment guidée, informée, renforcée, la personne réalise ces exercices, pendant et entre les séances. C’est ainsi qu’elle élabore de nouvelles cognitions et des conduites plus appropriées.

Evaluation

Evalués et réajustés durant toute la durée de la thérapie, les exercices aident à mieux maîtriser les émotions douloureuses et limitent les pensées anxiogènes ou dépressives.

Par ce travail, les symptômes sont progressivement maîtrisés. Par l’allégement des tensions internes, les problématiques sont affrontées avec plus de savoir-faire.

Durée du traitement

Avec des résultats globalement très satisfaisants et concrets dans le traitement de nombreux troubles, la TCC est une thérapie brève allant généralement de quelques semaines à quelques mois.

Néanmoins, il est parfois nécessaire, en fonction de l’ancienneté, de la gravité et de la comorbidité du trouble, de prolonger la durée de la thérapie sur des périodes définies en commun, lorsqu’un suivi de prise en charge s’avère indispensable. La durée des séances est de 45 min à 1 h en thérapie individuelle, à raison d’une séance par semaine, quand cela est possible (source : psycom.org).

Eye Close Up
L'approche EMDR

La thérapie EMDR

Elle est utilisée afin de surmonter des traumatismes ou des événements bouleversants qui continuent d’avoir un impact psychologique sur le quotidien du patient.  En effet, lorsqu’une personne vit un traumatisme, il peut arriver que les informations enregistrées dans sa mémoire émotionnelle soient dysfonctionnelles et nuisent à son adaptation.  Alors peu importe les nouvelles données ou informations qui viennent contredire cette vision, la personne ne pourra pas intégrer dans son cerveau émotionnel ses nouvelles informations.

L'EMDR favorise la décharge émotionnelle liée au traumatisme et permet de réorganiser les informations dysfonctionnelles et d'acquérir une souplesse mentale.

Le recours à ce type de thérapie nécessite d’établir des conditions sécuritaires et thérapeutiques lors de son emploi (lieu sécure). 

L’idée de base de l’approche EMDR est que des réseaux mnésiques sont à la base des symptômes cliniques et de la santé mentale. Les souvenirs non traités forment la cause majeure de la pathologie.

En règle générale, c’est le système de traitement adaptatif de l’information (TAI) qui fait évoluer la perturbation vers une résolution adaptée qui permet la création de souvenirs et de réseaux mnésiques fonctionnels.

Le bouleversement dans le système du traitement  adaptatif de l’information (TAI) peut empêcher cette intégration correcte de l’information qui est alors stockée de manière dysfonctionnelle. Nos souvenirs, stockés de façon dysfonctionnelle, seraient ainsi la cause de nos problèmes actuels.

Nos souvenirs, stockés de façon dysfonctionnelle, seraient ainsi la cause de nos problèmes actuels.

 

L’approche EMDR favorise une désensibilisation et permet un retraitement, considéré comme la mise en place d’associations adaptatives entre les différents réseaux de mémoire du cerveau (création d’associations appropriées).

Comment procède-t-on pour travailler dans le cadre de l’approche EMDR ?

La première étape est l’apprentissage de méthodes de régulation émotionnelle (des exercices visant l’acquisition de techniques permettant une gestion des émotions) ainsi que le ciblage des souvenirs sources.

L’EMDR consiste à travailler à partir de souvenirs présents dans la mémoire (travail de ciblage). Pendant la phase de traitement, le patient se fixe sur l'image traumatisante, l'idée négative et le ressenti corporel. Une stimulation bilatérale (suivre avec les yeux les doigts du thérapeute). Le patient est encouragé à suivre les associations mentales qui se font naturellement pendant cet exercice.

Cette phase du traitement continue jusqu'à ce que le patient évalue sa détresse à 0 ou à 1 sur l'échelle introduite lors de la phase précédente.

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